Joël Pellicier, parrain du 5ème trail d’Albertville
lundi 27 avril 2009, par Marie Cavalière
MC : Joël Pellicier, vous avez gagné de nombreux trails en Savoie, réalisé des performances remarquables au Marathon de New York et en semi-marathons, pourquoi avez-vous accepté d’être le parrain du trail organisé par le CAF d’Albertville ?
JP : J’ai commencé à pratiquer la course dès le début des années 90 et acquis de l’expérience sur route. Depuis quatre ans, je pratique les trails pour le besoin de courir en pleine nature. Je considère qu’au-delà de la compétition c’est un lieu d’échanges, de rencontres, de plaisir et de découverte, le retour à la simplicité. A chacun de tracer son chemin… Je trouve l’initiative du CAF d’organiser sur Albertville une course dans notre région super intéressante et j’ai envie de la promouvoir parce qu’il est toujours très valorisant de courir à la maison sur un itinéraire naturel où le hasard des rencontres et du terrain promet des surprises à chaque détour de chemin. C’est l’essence même de l’esprit trail.
MC : Un conseil à ceux qui souhaitent se lancer dans le trail ?
JP : Le petit parcours est à mon sens très bien dans la mesure où il y a peu de trails locaux qui proposent ce type de petites distances. C’est une course idéale pour ceux qui veulent se découvrir au trail. Le grand est techniquement difficile, il faut être expérimenté pour le pratiquer. Cette course a une bonne notoriété, les meilleurs locaux se frottent avec les meilleurs français. Il y a une très bonne ambiance où l’humilité est la grande gagnante. J’ai vraiment envie de donner envie à ceux qui hésitent de venir participer et d’aider l’épreuve à murir un peu.
MC : et aux organisateurs ?
JP : Personnellement je préfèrerai un parcours moins abrupt dans la partie haute. J’apprécie de courir en pleine nature mais nous sommes trop pris par l’effort pour apprécier le paysage. Je crois d’ailleurs qu’il est envisagé pour les années à venir une autre option afin de prendre en compte cette remarque et varier le parcours.
MC : Qu’est-ce qui vous motive le plus sur cette course ?
JP : Tout simplement de courir à la maison, les encouragements du public sont tellement porteurs.
MC : Le 5e trail d’Albertville est aussi le 2ème éco-évènement : comment, vous coureur, abordez vous cet aspect de la course ?
JP : Personnellement, je trouve cet aspect très important. Il n’est pas encore véritablement intégré dans les esprits mais les coureurs commencent à apprécier de courir dans une nature que l’on protège et que l’on respecte. Cela met en valeur la course en pratiquant un parcours 100 % nature.
MC : Quelles sont vos ambitions ?
JP : Aucune, à part celle de me faire plaisir et de transmettre mon expérience.
Interview réalisé par Marie Cavalière